Estava eu a tentar escrever sobre o Ano Novo e uma agenda nova,
quando da memória da juventude surgiam as palavras de Lamartine
«Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
« Assez de malheureux ici-bas vous implorent ;
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
(...)
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »
Não sei se é «demasiado francês», mas vale.
Talvez porque sempre o senti forte em mim, me lembre tão bem
palavra por palavra.
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